BP Amoco a été une des premières entreprises pétrolières à se préoccuper des questions environnementales et à entamer une réflexion sur la durabilité économique, environnementale et sociale des activités pétrolières. Le groupe se distingue notamment par un engagement actif dans la lutte contre le réchauffement climatique.
BP Amoco suit une politique environnementale visant à réduire les impacts importants de ses activités et à promouvoir l'adoption progressive des énergies renouvelables, notamment les cellules photovoltaïques. Au sein du groupe, la gestion environnementales a été solidement structurée et les sites de production les plus importants sont certifiés selon les normes internationalement reconnues.
Suite à la fusion avec le pétrolier américain Amoco, BP n'a pas modifié les fondements de sa politique environnementale. Toutefois, le groupe fait depuis lors l'objet de vives critiques en raison du renforcement des activités de forage dans l'Arctique. Ainsi, en 2000, une coalition d'actionnaires a présenté à l'assemblée générale de BP Amoco une résolution visant à stopper toute prospection dans les territoires arctiques. Ethosfund soutenait cette résolution, qui a obtenu 13% des voix.
Cette coalition d'actionnaires déposera une résolution similaire à la prochaine assemblée générale (19 avril 2001), en insistant sur la nécessité d'une plus grande cohérence du groupe avec ses objectifs en matière de politique d'entreprise, et donc d'une réduction de sa dépendance vis-à-vis du pétrole.
